L’assurance-vie a toujours séduit les Français pour sa flexibilité et pour ses nombreux avantages, qui peuvent s’adapter à tous types de profil d’épargnants. C’est un produit d’épargne ouverte à tous, permettant de faire fructifier son argent sur le court, le moyen ou le long terme. Avec l’assurance-vie, le souscripteur peut aussi préparer sa retraite, voire protéger ses proches en cas de décès. C’est pourquoi, on parle d’assurance en cas de vie et d’assurance en cas de décès – ou assurance prévoyance.
Avant d’intégrer ce placement dans votre patrimoine, voici ce que vous devez connaître :
Qui peut souscrire ?
Tout individu peut ouvrir une assurance-vie, et à tout moment. Ce, sauf les mineurs de moins de 16 ans et ceux de 16 ans à 18 ans non émancipés par mariage ou jugement. En revanche, les mineurs émancipés sont autorisés à souscrire.
Il en est de même pour les personnes majeures remplissant les conditions suivantes :
- Majeur sous sauvegarde de justice
- Majeur en tutelle présentant l’autorisation du juge des tutelles
- Majeur en curatelle et en présence de son curateur
Les personnes majeures sous habitation familiale feront appel à l’ordonnance du juge des tutelles. De même, les majeurs sous mandat de protection future considèreront les dispositions dudit mandat.
Quels sont les risques à souscrire une assurance-vie ?
Le risque lié aux types de support
L’assurance-vie est avant tout un placement, et les risques de perte en capital existent. Cela par rapport à la répartition de l’épargne sur les différents supports sélectionnés par l’assureur. Rappelons en effet, que l’épargne fructifie sur des fonds en euros ou des unités de comptes qui sont des placements financiers et des fonds d’investissements alternatifs. Si les sommes investies sur des supports en fonds en euros sont sécurisées, ce n’est cependant pas le cas pour celles misées sur les unités de comptes – en contrepartie toutefois d’un bien meilleur rendement. Ces risques sont particulièrement élevés en cas de mauvaise conjoncture pouvant affecter la santé des marchés financiers.
Nos conseils : il vaut donc mieux tenir avant tout compte de votre propre profil d’épargnant avant de choisir les supports sur lesquels vous placez votre argent. Considérez aussi vos objectifs de rendement, ainsi que votre horizon de placement. Une analyse patrimoniale préalable est donc recommandée.
Les risques associés à l’assureur
Outre ces paramètres, important également de s’assurer de la solvabilité de l’assureur. Cela, notamment si vous prévoyez d’épargner sur le très long terme, c’est-à-dire jusqu’à votre décès. Dans ce cas, il vaut mieux bien analyser l’historique de l’évolution de ses performances depuis son année de création, de même que sa solidité financière. C’est ce dernier qui vous versera en effet vos rentes viagères à terme. En cas de faillite avant cette échéance, vous perdez votre mise.
Nos conseils : comparez plusieurs assureurs entre eux et plongez le nez dans leurs comptes officiels rendus publics (bilan des trois dernières années, résultats, capital, etc.).
Le risque encouru par le nu-propriétaire en cas de démembrement
Le démembrement de l’assurance-vie est peu connu, mais représente un bon outil patrimonial permettant de gérer la transmission du capital au décès du souscripteur. Ce dernier aura alors réalisé au préalable le démembrement de la clause bénéficiaire, qui implique la transmission en deux temps : tout d’abord à l’usufruitier, puis au nu-propriétaire.
L’usufruitier est en vérité un quasi-usufruitier qui peut consommer le capital librement à sa guise. Ce qui expose le nu-propriétaire au risque « zéro capital » au décès de celui-ci. Par conséquent, si le souscripteur souhaite avantager les deux parties, il devra mettre en évidence la clause de la créance de restitution.